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Vous aimeriez vous lancer dans l’écriture d’un livre ? Sans transition aucune, voici les 4 questions qu’il faut se poser dès le départ (n’hésitez pas à me solliciter si vous ne trouvez pas de réponse) :

  1.  Quelle est l’idée conductrice ?
  2. Qui est mon lecteur idéal ?
  3. Comment je veux le publier, ce livre ?
  4. Est-ce que je l’écris seul(e) ou accompagné(e) ?

Se lancer comme un ou une folle dans l’écriture, dans un premier temps, ça fait du bien ; on nourrit sa soif d’écrire, on concrétise une idée… oui ! Mais dans une perspective plus longue, l’expérience m’a montrée que c’est une erreur de faire ainsi. La fameuse erreur d’un écrivain débutant ! Voilà pourquoi seulement 10% d’entre eux arrivent au bout du tunnel…

Si vous voulez le meilleur pour votre livre, suivez mon conseil et posez vous 5 minutes avant, pour répondre avec les tripes à ces 4 questions !

La qualité de votre ouvrage n’en sera que meilleur, mais également, vous n’aurez pas à vous écharper pour « vendre » votre ouvrage après sa sortie. Car il y a le marathon de la création du manuscrit, mais n’oubliez pas cette deuxième montagne à gravir après la première : trouver des lecteurs !

Ecrire, c’est chouette !!

Etre lu(e), c’est quand même beaucoup mieux 😉

1 . Quelle est l’idée conductrice ?

L'idée conductrice

Cette première question est souvent facile à répondre. Entendez par là : qu’est-ce que je veux dire, qu’est-ce que je peux dire, et qu’est-ce que le lecteur doit se dire, lui, lorsqu’il fermera le livre ?

Voilà une idée conductrice à définir rapidement, par une phrase ou plusieurs, mais de façon très courte, et facile à comprendre. Imaginez vous face à un enfant de 8 ans, et imaginez vous lui expliquer votre sujet ; comment le feriez vous et avec quels mots ?

Voilà un premier exercice intelligent, qui peut changer la donne. Notamment lorsque vous serez amené à pitcher votre livre lors de la phase de vente.

2. Qui est mon lecteur idéal ?

Le lecteur idéal

Un peu comme un entrepreneur qui parle de persona / client idéal pour diriger son discours, il est judicieux également de réfléchir à cette question. A qui je veux m’adresser ?

Tout au long de votre long parcours d’écriture, il est important de penser à lui, ou à elle. Parce que lorsque l’on écrit un livre, l’idéal c’est de ne pas l’écrire (que) pour soi, c’est aussi et surtout de l’écrire pour son lecteur.

Trouver les mots qui lui parleront. Les métaphores adéquates. Adaptez votre discours pour votre lecteur idéal. Cela réhaussera encore la qualité de votre ouvrage et pourra potentiellement en faire un best-seller. Ce n’est pas ce dont vous rêvez ?

3. Comment je veux le publier, cet ouvrage ?

 

Publication de l'ouvrage

Beaucoup trop d’écrivain en herbe oublie de répondre à cette question avant de se lancer. Et c’est reculer pour moins bien sauter, croyez-moi !

Le choix d’une maison d’édition

 

Si vous voulez vous adresser à une maison d’édition, ne croyez pas que vous n’aurez pas votre mot à dire ! C’est une hérésie trop populaire que de croire que parce qu’il a les droits, il n’en fait qu’à sa tête, l’éditeur. Non, un éditeur sensé consulte toujours l’auteur. Il a tout intérêt à mettre l’auteur dans sa poche s’il veut que l’ouvrage se vende, que la promotion soit bien faite et que cela rapporte gros. Que les risques qu’il prend soient au moins rentabilisés !

Si tel est votre choix, pensez à regarder dès à présent quel éditeur traite de votre sujet, sous quelle forme et s’il a une collection qui y correspond. Il vaut mieux s’adapter dès le départ, voire proposer votre projet, plutôt que de devoir tout changer par la suite, ou au pire, n’essuyer que des refus.

Un éditeur c’est un allié. Ce n’est pas un monstre. Gardez cela en tête ! Il y a souvent des gens passionnés dans ce monde qui peut vous paraître opaque et fermé. Si vous voulez ouvrir des portes, confectionnez soigneusement les bonnes clés… voilà tout !

Le choix de l’autopublication

Si au contraire, vous faites le choix de l’autopublication, assurez vous tout d’abord de ne pas le faire pour une mauvaise raison. Parce que les maisons d’édition vous font peur ou que vous craignez les refus potentiels.

Dans un deuxième temps, prévoyez un budget pour, à minima, faire corriger votre ouvrage et le mettre en forme par des professionnels. C’est une donnée que beaucoup oublient ! Les gens croient à tord que c’est plus simple et plus facile, mais ils oublient aussi que c’est plus cher, et plus énergivore de trouver des lecteurs ! D’en faire un ouvrage à succès…

Mais je n’ai rien contre ce système de publication, bien au contraire, il a ses inconvénients, certes, mais il a aussi beaucoup d’avantages, comme par exemple la liberté du calendrier, la liberté d’en parler comme bon vous semble. Oui, l’autopublication vous assure qu’il voit le jour, mais assurez vous qu’il naissent sous les meilleurs auspices 😉

4.Est-ce que je l’écris seul ou accompagné ?

 

Lorsque je parle d’accompagnement, oui je parle de mon service de co-écriture de livres de non-fiction. Pas folle la guêpe ! Mais c’est une question à la quelle on ne pense pas, et pourtant…

Les gens ne savent pas qu’il peuvent cocréer un ouvrage avec la collaboration d’un ou une co-écrivaine, et c’est bien dommage. Notamment pour les personnes très occupées, ou qui ne savent pas écrire un livre. Voire les deux ! Vous pouvez y arriver ! Ce sera votre ouvrage malgré tout, et vous serez très impliqué dans le processus, ne vous détrompez pas.

Si ce procédé vous interpelle, je vous renvoie ICI, une page qui vous expliquera la co-écriture.

Mais bien sûr, l’écriture d’un livre est une véritable aventure. Libre à vous d’arpenter les sentiers de cet Himalaya seul aussi. C’est un trajet qu’il faut par contre calculer à l’avance, je pense que désormais, vous l’avez compris.

Voilà 😊

J’espère que cet article écrit avec le cœur vous aidera à avancer de la meilleure des façons possible. Pas de stress, notez bien vos idées pour qu’elles ne s’envolent pas et faites les meilleurs des choix en amont : tout va bien se passer !

Un livre, ça change la vie !

Muriel.

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